Le réchauffement climatique, la qualité des eaux, la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de nos ressources sont des enjeux qui nous tiennent à coeur chez Tylégumes
LE SAVIEZ VOUS : L’agriculture est responsable de 21% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. Ce sont les GES qui sont responsables du réchauffement climatique
Le réchauffement climatique
Chez Tylégumes, nous avons raisonné notre système afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre : utilisation minimale d’énergies fossiles (pas de tracteur), pas de travail de sol, pas d’utilisation d’engrais de synthèse, utilisation minimale d’engrais riche en azote disponible, favoriser l’aération des sols…
Savez-vous à l’inverse que les agriculteurs ont le formidable pouvoir de diminuer la teneur en CO2 de l’atmosphère ! Comment ? Grâce à la photosynthèse réalisée par les plantes qu’ils cultivent. Chez Tylégumes nous tentons d’optimiser la captation de carbone sur nos parcelles cultivées : utilisation de couverts végétaux, enherbement des allées, optimisation des rendements et de l’espace cultivé, plantation de haies et d’arbres….

Les couverts végétaux captent le CO2 de l’atmosphère pour le stocker dans le sol sous forme d’humus
Préserver nos ressources
Chez Tylégumes, nous recyclons au maximum l’eau de pluie pour arroser les cultures. Nous utilisons au minimum les énergies fossiles (plutôt la brouette que le tracteur). De plus, les légumes effectuent très peu de kilomètres avant d’attérir dans les assiettes.
Par exemple, pour chauffer nos semis en Février, nous n’utilisons pas d’électricité mais une couche chauffante organique. Le principe consiste à broyer des feuilles, de l’herbe des branches etc et de maintenir le broyat dans un caisson d’au moins 1m cube. La matière organique fraichement broyée va chauffer pendant plusieurs semaine (jusqu’à 100 degrés à l’intérieur). On pose ensuite nos caisses de semis sur le tas du broyat avec un voile par dessus pour retenir la chaleur.

La couche chauffante permet de chauffer les semis d’hiver
Favoriser la biodiversité
De 1970 à 2014 le nombre de vertébrés sauvages – des mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et amphibiens – s’est effondré de 60 %
Le principe de la permaculture est de créer des systèmes cultivés en se rapprochant au maximum de la nature. Ainsi nous cultivons sur 1 demi hectare plus de 50 légumes différents et plus de 200 variétés. Les allées sont couvertes par des bandes enherbées, nous implantons des bandes fleuries, nous ne travaillons pas le sol. Toutes ces actions ont en commun de favoriser la biodiversité au-dessus et dans le sol.

Les bandes fleuries accueillent et nourrissent une multitude d’insectes aux effets bénéfiques pour les jardins
Limiter les pollutions
Afin de respecter au mieux l’environnement, nous n’utilisons pas de pesticides ou autres intrants de synthèse qui pourraient avoir un impact négatif sur l’environnement. Nous utilisons par exemple la lutte biologique (voir photo) pour diminuer les attaques des agresseurs des plantes. La fertilisation organique, raisonnée sur le fonctionnement des processus naturel permet de limiter les fuites d’azote dans l’eau (nitrate)et l’atmosphère (protoxyde d’azote)

La larve de coccinelle est capable d’engloutir entre 100 et 150 pucerons par jour !